J’ai passé ce weekend dans une famille d’accueil dans un village près de Bobo.

Mon père d'accueil

Les enfant de la famille
C’était une bonne expérience. Il faisait vraiment chaud pendant la journée et le soir c’est mieux mais la chaleur reste dans le bâtiment où on dort donc je ne cessais pas de suer... mais il n’y a pas de l’eau fraîche au village. Je me suis « re » rendue compte que je suis bien riche et que l’eau et l’électricité sont très importantes pour vivre (pour avoir de l’eau fraîche, surtout...). Mais les villageois étaient très gentils et j’ai été bien accueillie : traitée comme les autres hommes de position élevée, ce qui m’a fait un peu mal à l’aise mais que pouvais-je faire ? Je suis bien étrangère.

De plus, j’ai bien appris l’importance de liens familiaux et des salutations dans la culture burkinabè. Pour aller quelque part ou rentrer à la maison, on passe des maisons de membres de famille. Il faut compter 1-3 hours avant arriver à l’endroit final.
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J’ai vu heureusement une cérémonie traditionnelle annuelle dans un village : Masque. C’est une cérémonie de funéraille où les gens initiés pour mettre des masques traditionnels de l’ethnie Bobo dansent avec un masque pour cérébrer les ancêtres. Elle dure pendant 3 jours. Les gens boivent beaucoup de bière locale (dolo) faite avec du sorgho rouge. En passant des maisons de quelqu’un, presque toutes les familles offraient cette bière et du tô qui est le plat de tous les jours au village (pendant mon séjour, sauf le petit déjeuner des premiers deux jours, c’était le tô qu’on a mangé).

Canari pour faire du dolo


J’aimais bien le tô bien que certain volontaires n’arrivent pas à le manger à cause de son odeur fort et goût. Je crois que le tô est différent dans chaque famille donc j’étais chanceuse, peut-être. Le tô est fait de la farine de maïs ou de mil. On met la farine dans une eau bouilllie et la malaxe. Ca devient comme mochi (japonais) ou du pouding. On mange le tô avec de la sauce d’okra(gombo) et des légumes verts et quand on en a, on met du porc ou du poulet.
Préparation de Tô


Tô qu'on a mangé au centre de stage

Ils m’ont donné une jolie carte de voeux et un chapeau de paille qu’ils avaient acheté au marché en négociant son prix ! J’étais très contente d’avoir ce chapeau car j’utiliserai un vélo à Bobo comme moyen de transport doncu pour éviter la chaleur, j’en aurai sûrement besoin. En outre, le chapeau a un large bord et un lacet pour ne pas se perdre avec du vend. Ce sera très utile pour moi ! De plus, ils m’ont créé un vidéo de message. C’était très amusant.
Or, il y a un couple (Danois-Norvégienne) avec un bébé très mignon (fille) de 6 mois au centre de formation jusqu’au 13 avril. L’homme étudie le Dioula pour ses recherches de doctrat en Côte d’Ivoire et sa copine étudie le français. Même eux, ils m’ont donne un beau collier de grain ! J’en suis vraiment chanceuse !


J’ai pris des cours de français pendant la première semaine en discutant avec un prof sur les sociétés traditionnelles en Afrique Noire, le mariage moderne des musulmans, les religions surtout l’Islam qui est le plus répandu dans cette région, etc... Mais dès la semaine prochaine, j’apprendrai la langue locale de cette région, Dioula ! C’est la langue bien parlée parmi les commerçants burkinabé, ghanéens, malien et ivoiriens et aussi celle que les gens avec qui je travaillerai parlent. Ce sera intéressant d’apprendre une autre langue !
Le premier dîner au centre de stage : Spaghetti, Salade et Bananes