8.29.2009

Visite du Japon

Début août, un ami du Japon est venu visiter le Burkina pendant 2 semaines.

Presque tous les jours il pleut en ce moment donc le déplacement n'était pas facile mais quand même on a fait pas mal de choses.

D'abord, comme d'habitude pour tous les touristes, Banfora.

Cette fois en plus des visites aux endroits touristiques, on est allés voir des activités de deux autres volontaires.

Une infirmière avec qui je suis arrivée au Burkina en même temps. Elle fait le tour dans plusieurs villages au tour de Banfora pour le contrôle médical des bébés et les conseils nutritionnels.

Le jour où on a visité, son collègue n'était pas là.

Donc on a donné un coup de main.

Mesurer leur poids,

Mesurer leur taille,

On juge leur niveau de malnutrition avec ces chiffres en comparaison avec le bilan de critères.

L'infirmière semblait très contente de savoir que certains enfants grandissent bien et très inquète d'en voir d'autres qui sont malades et catégorisés en malnutrition (grave) ou ceux qui ont même perdu certain poids depuis un mois.

Le contrôle est chaque mois mais si c'est un enfant en malnutrition, on demande aux mères d'acheter des médicaments et de l'amener dans deux semaines.

Pourtant on ne sais jamais si la mère arrive à donner des médicaments à l'enfant car c'est le père qui a le pouvoir financière en général à la maison...

Aux villages surtout, il y a beaucoup de mères qui ne donnent que du lait de seins même si son enfant a plus de 6 mois ou qui donnent la nourriture dont les éléments nutritifs ne sont pas complets comme la bouillie avec seulement le poudre de sorgho ou mil. Du coup, l'enfant ne grandit pas normalement.

Elle essaie d'expliquer l'importance de différents éléments nutritifs et de leur combinason pour la santé de bébé en dioula (la langue locale).

Et puis, elle fait goûter aux mère de la bouillie exemplaire pour vraiment les convaincre.

Nous l'avons goûté aussi.

Le goût nous rappelle de nos mamans...?!

Les enfants scolarisés sont en vacances en ce moment.

Une volontaire, enseignante de base organisait un camp vacance à son école en amenant des activités de création, de sport et de musique pendant un mois.

Quand on est allés visiter, c'était le jour de création d'un instrument musical avec des objets récupérés comme capsules de bières, cartons, boîtes de conserve.

Ils peuvent se communiquer sans langue.

On est allé dans une des forêts classées à la périphéri de Bobo.

On entendait la musique traditionnelle quelque part donc on est allés chercher son origine.

Dans un champ, plusieurs femmes étaient en train de cultiver en chantant et dansant à côté de quelques hommes qui les encouragent en jouant des instruments traditionels.

Je n'avais jamais vu le travail aux champs. Auparavant, c'était plus fréquent d'aider à cultiver des champs de voisins ou de la famille.

Elles étaient très énergetiques !

Ben oui, c'est parce qu'elles travaillaient en buvant le dolo (la bière traditionnelle).

On a partagé le dolo avec eux.

Un weekend, avec d'autres volontaires de Bobo, on est allés voir les ruines de Loropéni qui viennent d'être enregistrées dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Une fois, la voiture est presque tombé sur la rue en pente...

D'autres, elle a été coincée dans la boue deux fois et on a dû la pousser...

C'était typique comme expérience de voyage en Afrique quand même !

La ruine est toujours couverte de mystères. Peu de recherches sont réalisées encore.

On dit que c'était un endroit de passage pour les commerçants et donc le roi de cette région a construit une petite ville protégée…

J'ai amené mon ami au quartier où je travaille souvent avec des femmes, non-loti au bord de la ville.

On n'a pas besoin de parler !

Avec un appareil de photo, on devient ami tout de suite avec les enfants !

Enfin, on a essayé d'être artiste à l'atelier d'une copine française.

D'abord on chauffe la cire d'abeille et forme ce qu'on veut.

Et puis, on coule le bronze...mais on n'avait pas assez de temps de tout faire. Je continuerai après!

Alors que lui, son départ était le lendemain, la copine (au milieu) finira son oeuvre pour lui.

Les deux semaines étaient bien chargées mais c'était intéressant avec plusieurs nouvelles expériences !

J'espère bien que lui, l'enseignant d'anglais à l'école secondaire racontera beaucoup de son voyage au Burkina aux enfants au Japon...

8.23.2009

Poissons sacrés

A Bobo-Dioulasso où j'habite, il y a des silures sacrés.

Ils protègent la ville. Ils sont le symbol de la ville.

Il ne faut jamais les tuer.

On dirait qu'ils mangent n'importe quoi.

En amont de la marre où ils habitent est un lieu sacré de cultes aniministe.

Avec des amis, on est allé les voir avec un poulet vivant et de la bière locale (dolo) en imaginant tout dans ma tête.

La route n'était pas très bonne mais on a essayé d'aller plus possible en moto.

Et puis à pied

Les paysages étaitent magnifiques avec le très beau temps!

Après une heure de marche, on est arrivé au "lieu" bien sombre avec l'odeur de sang bien fort...

Il y avait beaucoup de peaux d'animaux qui étaient sacrifiés sur les arbres.

On a donné le dolo au monsieur qui fait le sacrifice et on est entrés dans le "lieu" avec le poulet.

On dit que les voeux faits à cet endroit sont toujours réalisés.

Malheureusement c'est un lieu sacré où il est interdit de prendre des photos.

Après que j'ai fait mes voeux, le monsieur a égorgé le poulet et coulé son sang sur le lieu.

Après le poulet a été libéré et souffert par terre.

Enfin, il est fini en montrant son vetre.

Il paraît que c'est une bonne signe pour le voeu...

Et puis, on a coupé le poulet et est allés remercier aux maîtres du lieu (de la marreà) avec les intestins du poulet.

Notre guide a appelé les silures avec une voix diffile à expliquer avec des mots...

Il a approché les intestins à la surface de l'eau et les longues moustaches ont apparu.

Et !!!

A cause de la pluie la veille, l'eau n'était pas transparente donc on n'a pas pu voir leur corps entier mais je crois qu'ils sont bien grands...

C'était une expérience bien extraordinaire...