Car d’abord c’était ma formation. Et puis, ma collégue a organize une formation de formatrices de foyers améliorés pendant toute la semaine. Dès mardi, le deuxième jour, j’y ai participé
« Foyer amélioré »
Si vous êtes un(e) visiteur/se de mon blog depuis le début, vous savez ce que c’est !
Oui, à Komagané sous la neige, j’en ai construit un avec d’autres volontaires avec les mains et les pieds presque gelés…
Mais cette fois, le foyer était un autre type, à la base de trois pierre mais pas avec les briques en carré.
Ma collègue est professionnelle en foyer amélioré. Elle est demandée pour la formation partout au Burkina.
D’abord, elle a construit un foyer en tant qu’exemple.
Il me semblait assez facile de le construire.
En fait, mais non ! Quand je l’ai pas moi-même, mon foyer était bien différent que le sien.
J’ai appris donc que c’était très important de faire soi-même, pas seuelement regarder le processus.
Les autres participantes (5membres de YANTA) en ont construit un chaque jour, au total 4 (lun-jeu) alors que moi, j’en ai fait deux mardi et mercredi. Je voulais faire le troisième jeudi mais je me sentais pas bien et j’y ai renoncé.
Après deux foyers, en tout cas, je connais maintenant les techniques de la construction.
Avec la garantie de ma collègue☆
Or, vous remarquez quelque chose à propos de ma position lors de la construction ?
« Pourquoi je ne plie pas les genoux ? »
C’est la manière africaine ! Je ne l’ai pas fait exprès. Cette position est en fait plus confortable que plier les genoux pour la construction!
Le dernier jour de la formation(vendredi), on a testé de différents types de foyer pour savoir combien ils consomment du bois en préparant riz gras.
On aimerait bien utiliser nos foyers construits pendant la semaine mais ils n’étaient pas encore bien secs donc on en a utilisé d’autres.
Riz gras est un plat burkinabé. On prepare le riz dans la sauce de tomate avec des legumes et de la viande ou ajouter le poisson frit après.
J’ai essayé de le preparer à l’africaine avec les autres femmes!
J’ai utilisé le même modèle de foyer qu’on a construit.
On a commencé par couper du bois. Je ne savais pas bien manipuler la faucille (en langue locale, daba). Toutes les femmes se sont moquées de moi et une d’entre elles l’a fait pour moi...
En fait, pendant tout le temps de cuisine, les femmes ne cessaient pas de m’intérroger. Ne mets pas encore des ingrédients !
N’ouvre pas la couvercle de la marmite!
Ajoute maintenant de l’eau, c’est trop peu, attends ! etc…
Enfin, elles ont fait à ma place.
Même pour laver le riz, une femmes allait le faire pour moi. Donc je lui ai dit, « au Japon, le riz est l’aliment qu’on mange tous les jours donc je sais au moins comment laver le riz!»
Mais c’est vrai que je ne préparais pas bien : Je me suis coupée le doigt en coupant des légumes sur la main avec le couteau.
Quoi? Le résulat de test ?
Je demanderai à ma collègue à la prochaine fois ! :p